Plus proche d’un vénérable Punch Out que du plus récent Fight Night Round 3, le jeu FaceBreaker est la première licence toute nouvelle d’EA Sports depuis cinq ans. Un soft d’arcade aux personnages caricaturaux, idéal pour se mettre rapidement des pains entre amis. Nous avons eu l’occasion d’essayer le jeu et il faut reconnaître qu’il bénéficie d’un certain potentiel de fun.
Un adepte du vaudou, un chauffeur de bus, une ex-pilote de chasse, un geek accroc aux jeux vidéo, une singe ou encore un malade mental sorti d’un hôpital psychiatrique : voici quelques-uns des personnages rocambolesques que vous pourrez incarner dans FaceBreaker. Chacun avec une histoire propre à découvrir, chacun avec des tenues plus ou moins délirantes. Ils sont une bonne douzaine et affichent la couleur : ce jeu ne se prend pas au sérieux. FaceBreaker, c’est le soft de boxe dans la grande tradition de l’arcade. Prise en main de base rapide (mais maîtrise totale ardue) pour se mettre très vite des pains dans de grands moments de fun, telle est sa vocation.
J’te bourre ta tête
Le gameplay du jeu se base sur des contrôles simples à appréhender. Coup bas, coup haut, coup spécial, projection/coup spécial et blocage. Cinq commandes de base plus quelques subtilités. Par exemple maintenir un bouton de frappe appuyé permet de charger son coup mais aussi d’esquiver toute attaque à ce niveau (haut ou bas). Cumulé avec le blocage, la charge permet de contrer. Entre deux joueurs maitrisant bien la chose, cela donne des enchaînements de folie.
Ajoutez également le fait que chaque coup porté fait monter une jauge (qui redescend si vous encaissez une frappe). A chaque palier, elle permet de déclencher une attaque fatale dévastatrice. Et au dernier rang, elle élimine directement votre adversaire en lui "cassant la tête" ("face breaker" en V.O.).
En dehors du FaceBreaker, il faut tomber trois fois un adversaire pour l’emporter. Et ce dans la limite de trois rounds avant la mort subite. Cet ultime round marquera la victoire du premier qui fera chuter l’adversaire. Le combattant ayant le plus dominé les rounds précédents se voit accorder un bonus de vie.
Boxeur à la carte
Outre les boxeurs de base, le jeu permet de créer son propre avatar de toute pièce. Avec des dizaines de paramètres physiques à ajuster. Sur PS3 et Xbox 360, vous pouvez même importer une photo de vous. Et point besoin, nécessairement, du Xbox Live Vision ou du PlayStation EYE pour capturer votre trombine. Il suffira d’un appareil photo numérique. Chargez ensuite votre photographie sur le site du jeu puis demandez à votre console d’aller la chercher ! Vous pouvez alors utiliser le profil d’un boxeur existant pour appliquer votre bouille dessus ou entièrement personnaliser votre avatar.
A l’instar de Spore, l’éditeur de boxeur sortant avant le jeu, de nombreux boxeurs à télécharger seront disponibles au lancement de FaceBreaker. De quoi peupler le ring et assurer la longévité du titre. Mais aussi se poser des questions sur la santé mentale des joueurs quand les développeurs nous font part tout sourire des créations en cours (avec les candidats à la présidentielle US dans le Top 10 du "Ils ont osé").
Une version Wii à part
Mise au point en parallèle par une équipe différente, la version Wii, sous-titrée KO Party, propose un contenu légèrement différent. Déjà point de mode de jeu en ligne. Un boxeur exclusif s’ajoute aussi à la liste de base. Mais surtout, les contrôles utilisent la Wiimote et le Nunchuk pour frapper.
Le tout semble marcher assez bien. Même si nous avons rencontré des difficultés pour charger les coups (en levant et maintenant vers le haut la Wiimote ou le Nunchuk). Les blocages atterrissent sur la touche Z et les coups bas demandent de maintenir B enfoncé. Coups spéciaux sur A et projections sur le D-pad. Bref, cet étalement des commandes sur les deux mains et en tout sens déconcerte. Mais c’est encore une fois le design des contrôleurs qui soulève des doutes…
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